Sujet: Qui va me supporter ? [PV Seiwa] Sam 22 Mai - 23:39
Elena avait enfin trouvé sa chambre, et c'était pas trop tôt. Trop de couloirs dans ce pensionnat, elle avait failli se perdre plus d'une fois. Décidément, elle n'avait pas le sens de l'orientation ! La chambre était loin d'un cinq étoiles, mais ce n'était pas si mal que ça. Elle parviendrait à s'y faire. Deux autres lits s'y trouvaient, ce qui signifiait deux personnes avec qui elle allait devoir être sociable. Ha ha ! Les pauvres ! Attention, il ne faut pas se méprendre, elle était loin d'être un monstre sanguinaire, mais elle ne faisait pas confiance aux gens. Partant du principe que chaque personne à un côté sombre. En plus à HABS, c'était d'autant plus vrai... Qui sait pourquoi chaque pensionnaire se trouvait là ? Sachant ce qu'Elena avait fait pour mériter sa place, on pouvait s'attendre à tout. Pour gagner la confiance de la jeune fille, il faudrait être très fort. Parce qu'elle n'était pas vraiment douée pour commencer une relation sur des bonnes bases. Par contre, une fois ce processus passé, et si cela tournait en amitié, elle devenait la plus loyale des amies. Mais le temps que ça arrive... Bref, tout ça pour dire que ses "colocataires" allaient avoir du mal à nouer de vrais liens avec elle. Elle parvenait à parler normalement avec les gens, mais les relations restaient assez superficielles. Du style "Ça va ? Cool, bye". Rarement plus... Et puis, elle n'avait plus d'amis aujourd'hui. A cause de ce qu'elle avait fait, tout le monde lui avait tourné le dos. Normal, qui ne l'aurait pas fait ? Mais maintenant elle se sentait tellement seule qu'elle ne voulait plus avoir personne auprès d'elle. Elle avait trop peur de toutes façons de faire encore du mal à quelqu'un qu'elle aime. Peur de perdre encore une fois le contrôle. Ça aurait des conséquences tellement dramatiques... Elle déposa tous ses sacs et valises sur le lit qu'elle avait choisi. Tout au fond de la chambre, un peu en retrait des deux autres. Parfait quoi. Elle commença à ranger ses affaires sur les étagères. Tous ses vêtements, tous ses souvenirs... Comme son carnet à dessin que son père lui avait offert. Sa guitare qu'elle avait acheté après avoir travailler deux mois à laver des voitures avec sa meilleure amie. Elles avaient choisi un coin trop paumé parce qu'elles étaient super fainéantes et qu'au final elles ne voulaient pas trop travailler. Les voitures ne se bousculaient pas mais elle à réussi à l'acheter sa guitare. Et ça lui à fait d'excellent souvenirs.... Toute sa vie tenait dans ces quelques sacs... C'était triste, et en même temps à quoi bon s'attrister ? Regarder derrière soi c'est s'enliser dans son passé, c'est déprimer... Elle regrettait bien sûr... Mais elle ne voulait pas se morfondre... Ça ne la ferait pas remonter le temps. Et puis au fond, c'était aussi de leur faute, ils l'avaient bien cherché quelque part, même si ils n'auraient peut-être pas mérité une fin si violente...
Elle avait presque fini de ranger toutes ses affaires, mais elle s'arrêta un moment et s'assit sur son lit... Qu'allait-elle vivre dans cet endroit ? Qui allait-elle rencontrer ? Arriverait-elle à calmer ses pulsions ? A se "reinsérer" dans la société comme ils disent ? On verra ça...
Sujet: Re: Qui va me supporter ? [PV Seiwa] Dim 23 Mai - 0:22
Seiwa était arrivée il y avait a peine quelques temps... En minutes ou en heures, qu'est ce que ça pouvais encore foutre a quelqu'un? Tout ce à quoi elle pensait, c'était a comment faire payer son enfoiré de père, pour cet affront. Elle détestait qu'on lui dise quoi faire, surtout quand c'était lui. Pour les rares fois où il se prennait pour son père, il fallait qu'il décide de l'envoyer dans un centre. Comme si tout "ses problèmes" allaient s'envoler comme ça! Il était bien naïf! Seiwa se promenait avec juste une valise, défoncé par l'âge, et un sac à dos. Elle n'avait pas vraiment d'affaire a emporter, et il fallait dire qu'on ne lui avait pas vraiment laisser le temps de faire ses sacs non plus. Quelques part, elle avait de la chance, elle était juste dans un centre, et non dans une vraie prison, mais... Savoir que Doku lui était en Enfer, juste à cause de son bureaucrate de père, avait tendance a la mettre hors d'elle. C'est ainsi sans ménagement aucun, qu'elle tirait sa valise qui était proche de rendre l'âme. Elle avait un T-shirt a manche longue aujourd'hui, non pas qu'elle avait honte de son tatouage, mais il valait mieux éviter de se faire des ennemies dès le début. Elle soupira cherchant dans les couloirs l'endroit qu'on lui avait indiqué comme étant sa chambre. Son père avait en plus insister pour qu'elle soit dans une chambre avec d'autres personnes... Il pensait vraiment que ça l'empêcherait de faire ce qu'elle avait a faire a propos de son addiction.? Naïf et stupide. Elle finit par trouver la porte, et sans s'annoncer, elle entra, l'air non-chalant; Toujours avec sa garde-robe plutôt masculine, elle ne jeta pas le moindre regard a l'inconnue au fond qu'elle n'avait pas encore vue. Ce qui l'intéressait surtout c'était de foutre tout ça sur l'un des lits et d'être en paix. Une fois fait, elle remarqua enfin la jeune fille, et finit par lui dire.
-Salut.
Ce n'est pas qu'elle n'avait pas envie de parler, c'est juste que les relations, c'était... pas encore pour aujourd'hui. Elle soupira grandement, en ouvrant sa valise, y'avait une ou deux choses qu'elle voulait voir, pour l'instant. En faite, elle n'avait pas vraiment eut le droit d'emmener ce qu'elle voulait, et sa valise avait été fouillés deux fois, par les sbires de son père. Parfois, elle pensait qu'elle ressemblait a Juliette, mais très vite, parce qu'être associé a une fille dans son genre avait tendance à la gonfler. Elle ouvrit sa valise et commença a palper les parois, sans rien enlever. Elle savait exactement où elle devait chercher, et croyez bien que ce n'était pas qu'une enfant de cœur. Apparemment, ils avaient encore rien vu. Elle remercia le ciel que ses sbires soient trop con, et referma la valise d'un air satisfait. Dieu sait ce qu'elle y cachait, Dieu et ... elle. Elle se retourna une fois de plus vers la jeune fille, la dévisageant de son regard, elle avait tendance à faire ça toutes les premières fois où elle rencontrait quelqu'un, elle dévisageait et l'étudiait sous toutes les coutures. Pourquoi? Pratique quand on vous fait un coup de pute et que vous devez savoir à quoi ressemble la personne, pour qu'elle... "Paye" on va dire. En général c'était pas elle qui se chargeait de ça, et elle se souvenait encore de la seule fois où elle avait eut une arme entre ses mains.. c'était mieux de ne pas ré-itérer l'expérience. En tout cas, elle ne savait pas bien quoi dire à la jeune femme, alors elle finit par poser une question à la con.
-Et c'est quoi ton petit nom?
Ce qu'il y avait de bien avec son prénom, c'est qu'il venait d'un Empereur très ancien Japonais, un très vieux, et un homme. Donc même pour les Japonais quand on la regardait, on n'arrivait pas vraiment a déterminé si c'était une fille ou un garçon, ça en plus qu'elle n'ai pas une poitrine protubérante, c'était plus pratique. Et non il y avait rien de bizarre pour une fille de vouloir se faire passer pour un garçon... Hey x.x C'est la vie, chacun ses envies, et ses hobbys xD Et je ne vous parlerais pas de sa lingerie, parce que là encore... La masculinité est de mise. A croire que son petit Doku-Chéri, était Gay presque... Tiens, ça rappelait des souvenirs ça, quand les gens se foutaient de sa gueule dans son clan... Si vous aviez vu leurs têtes après... C'était peu reluisant xD
Sujet: Re: Qui va me supporter ? [PV Seiwa] Dim 23 Mai - 0:45
Alors qu'Elena était encore dans ses pensées, quelqu'un entra subitement dans la chambre. A première vue il était difficile de dire si c'était une fille ou un garçon... Elena aurait peut-être dit une fille un peu masculine... Ou... Un garçon avec un air féminin... En gros aucune idée quoi. Cette "personne" posa sa valise sur un lit et commença a fouiller dedans, émettant un long soupir qui en disait long aussi sur sa motivation à être ici.
- Salut
On dirait que ce nouvel arrivant s'était décidé à admettre la présence de la jeune femme. Elle répondit avec un simple signe de la main, continuant de regarder le spectacle qu'était devenu cette personne. Il n'y avait là dedans aucune méchanceté, c'est juste qu'il est plus facile de connaître quelqu'un en analysant sa gestuelle, sa façon d'être qu'en lui parlant... Et puis Elena se fit dévisager par son/sa colocataire. Impossible de savoir si c'était parce qu'il/elle avait senti le regard de la jeune femme ou juste par simple envie de découvrir qui allait le/la faire chier pendant une durée indéterminée dans ce pensionnat.
-Et c'est quoi ton petit nom?
Super, une phrase avec un verbe, ça change un peu ! Non Elena, ne commences pas à penser comme ça sinon tu ne t'en sortiras pas ici... C'est vrai, si elle se mettait à se moquer des gens intérieurement, elle n'arriverait pas à rester sérieuse, et vu qu'elle ne connaissait pas la nature de chaque pensionnaire, elle risquerait de s'attirer des ennuis. Non pas qu'elle ne savait pas se défendre, bien au contraire, mais c'est juste qu'elle n'avait pas envie d'avoir à le faire. Elle ne savait que trop bien ce dont elle était capable...
- Elena... Et toi ?
En fait elle crevait d'envie de lui demander : "Et toi tu es de sexe féminin ou masculin ?". Nan mais parce qu'a un moment il faut savoir à qui on a affaire quand même... Sinon c'est pas drôle... Comme si quelque chose pouvait être drôle à HABS...
- T'as l'air aussi enchanté(e) que moi d'être ici en tous cas...
Oui, une petite phrase, pour tenter de briser la glace. Même si elle n'en avait pas forcément envie, mais faut bien se forcer parfois...
Sujet: Re: Qui va me supporter ? [PV Seiwa] Dim 23 Mai - 1:10
Oh, Seiwa avait réussit son petit effet déroutant au niveau de son genre sexuel. Si elle l'avait sut, il y aurait eut de fortes chance que ça la fasse sourire. Mais pour l'heure, elle n'avait pas envie de sourire. Pourquoi? Être traîné de force dans un endroit comme celui-ci, malgré que la jeune fille, soit quelques peu accueillante, et que pour l'instant personne ne lui avait encore manquer de respect, ou oser faire ou dire quelques choses de stupides a son égards, n'avait pas aider a amélioré en rien son humeur. Elle n'avait pas envie de tuer personne, seulement l'image de son père jubilant de pouvoir enfin avoir le contrôle de sa fille, c'était pas pour la mettre en joie. Vraiment pas. Et non, Seiwa n'avait pas fait exprès de ne pas la voir, c'est juste que souvent dans son monde, on ne prêtes pas forcément attention a tout ce qu'il se passait, et vu où elle traînait avant, on apprenait vite a ne pas poser de questions, et soit ne rien voir, soit assumer ce qu'on avait vu. Pas vraiment de choix en sommes. Et que cette dénommé Elena analyse sa gestuelle autant qu'elle voulait, elle agissait exactement comme un garçon la plupart du temps, sauf au toilette évidemment... Mais ça, c'était tellement... flagrant que bon. Elle n'avait aucune intention de chercher des noises a la colocataire, tant qu'elle ne venait par la chercher, tout irait parfaitement bien. Et si elle prenait mal le fait que Seiwa ne parles pas beaucoup, elle ferait mieux de se regarder dans la glace, elle n'avait même pas "entamer la conversation" la petite brunette, donc a un moment, il valait mieux qu'elle se taise et ne fasse aucunes remarques qu'on pourrait lui renvoyer comme un ascenseur en pleine face. Elle soupira une nouvelle fois, elle soupirait beaucoup ces derniers temps, en général, et c'était assez frustrant, mais bon ce n'était qu'un soupire alors laissons-le sortir.
-Seiwa. Ravie de faire ta connaissance
Oh, Seiwa en mode sociable? Si ça pouvais arriver, pas tout le temps, en général fallait juste qu'elle évite de penser aux vilaines choses... Comme son père, ou ce que les vilains méchants en prisons pouvaient faire a son Doku-Chéri, d'ailleurs... Elle les tueraient si elle savait.. Mais ça, c'était un détails d'une autre histoire. Elle ne fit aucune formalité du fait que la personne la regardait avec insistance, du moins ce qui y semblait, de toute façon elle était habitué a se genre de regards... Et une chose entraînant une autre, elle était aussi entrain de la regarder bizarrement, alors elle ne jugea pas nécessaire de relever ce qui n'avait pas besoin de l'être. Elle resta debout, pour une obscur raison, parfois ça ne s'expliquait pas vraiment. Mais une chose était sûre...
-De toute façon qui pourrait être content d'être dans un endroit pareille, a part un débile congénitale?
Quoi, elle était pas une gentille fille polie avec un langage châtier, et alors? Qu'est ce que ça pouvais foutre à la fin? Elle disait ce qu'elle voulait comme elle le voulait. Puis, étrangement, elle changea d'avis. Elle poussa sa valise vers le fond du lit, et s'assit dessus comme tout le monde bien normalement, c'est à dire? Les jambes légèrement pliés, bien écarté, bras sur les genoux... Une posture pas vraiment féminine, sauf peut être en prison? Et ça c'était encore même pas sûre. Elle lui demanda alors, une chose toute simple.
-J'imagine que tu viens de débarquer toi aussi? Tu connais pas encore les tortionnaires alors?
Les tortionnaires, ceux qui devaient s'occuper d'eux quoi. C'était très connoter et c'était clair qu'elle ne les portaient déjà pas dans son coeur, mais pas du tout. quelqu'un qui par définition devait briser ses envies et lui poser des limites... C'était mort x.x Elle l'aimerais jamais a moins qu'il soit mignon et fou d'elle, là elle pourrait faire quelques choses d'amusant... Si c'était possible... M'enfin ne rêvons pas... Moche et con c'était dans le contact nan? Sûrement sinon comment expliquer la corrélation entre les deux?
Sujet: Re: Qui va me supporter ? [PV Seiwa] Lun 24 Mai - 20:32
Cette personne portait donc le nom de Seiwa. C'est joli... Ça change des prénoms européens qu'Elena avait l'habitude d'entendre, mais au Japon elle allait devoir s'y habituer de toutes façons...
-De toute façon qui pourrait être content d'être dans un endroit pareille, a part un débile congénitale?
Il/elle n'avait pas tort. Même si cet endroit paraissait à peu près accueillant vu de l'extérieur, il était semblable à une prison pour la jeune femme. Enfin, c'est surement mieux que la vraie prison ou elle aurait dû atterrir... Selon la loi, elle devrait écoper de la prison à perpétuité, mais le juge voulait qu'Elena soit parmi les premiers à tester ce pensionnat très spécial. Elle ne comprenait pas vraiment ce que la société attendait de tous ces jeunes (elle y compris) qui avaient atterri ici, elle savait juste qu'ils étaient bien optimistes... Mais ça, c'était leur problème. Ce qu'elle voulait savoir par contre, c'était la façon dont ils comptaient s'y prendre. Parce que ça, c'était important. De quelle façon allaient-ils procéder pour faire rentrer tout le monde dans le droit chemin ?
-J'imagine que tu viens de débarquer toi aussi? Tu connais pas encore les tortionnaires alors?
Les tortionnaires... Oui c'était pas mal trouvé ça. Parce que franchement, plus elle y pensait, plus elle se disait que la seule façon pour "eux" de "régler le problème" que pouvait avoir tous ces jeunes, c'était la violence... Enfin en tous cas c'est ce qu'ils devaient penser, eux. Rabaisser, torturer mentalement pour faire entrer tout le monde dans le moule. Mais si jamais ils comptaient faire ça, ils allaient droit dans le mur, c'était évident...
-Nan, je viens juste d'arriver... Je sais pas encore à qui on va avoir affaire... En même temps je suis pas sûre qu'ils sachent à qui ils auront affaire non plus mais ça, c'est leur problème...
Oui, ils allaient en chier les gens qui auraient à "s'occuper" d'eux. Et pas qu'un peu. Mais bon, ça serait sûrement marrant à voir. Comment toutes leur convictions pourraient tomber en morceaux... Ha ha ha...
- Tu es d'ici toi ? Du Japon je veux dire... ? Question conne... Sûrement que oui, je serais la seule européenne du lot, je le sens bien... Ça va être marrant...
Le ton de sa voix laissait bien entendre que ça la faisait chier de ne cotoyer que des japonais. Attention ! Elle n'avait rien contre les japonais, du tout même. Mais le fait d'être si loin de chez elle, de son pays... En fait, ça la rendait triste. Mais ça, elle ne le montrerait pas à son/sa colocataire. Manquerait plus qu'elle montre un signe de faiblesse ! Il/elle pourrait en profiter, et Elena ne savait pas de quoi cette personne était capable...
Sujet: Re: Qui va me supporter ? [PV Seiwa] Mar 25 Mai - 0:20
Seiwa était assez sincère la plupart du temps, quand elle ne cherchait évidemment pas a manipuler les gens dans un but précis, comme récupérer certaines informations. Et pour l'instant, elle ne demandait vraiment que dalle. Tout ce qu'elle disait, elle le pensait, tout comme il était évident que personne n'avait eut envie de venir ici. Remarquez, si on lui avait donner le choix ou un asile, cet endroit et une prison, elle aurait choisit un Asile. Au moins, il y aurait eut matière a survivre d'une manière ou d'une autres, qui lui convenait mieux. Ici, a part le désir de foutre le feu, elle voyait pas vraiment ce qu'elle pouvait faire... C'était un piège x.x Et c'est vrai que de toute façon, elle avait été poussé de force dans un endroit comme celui-ci, mais ce n'est pas grave. La vengeance est un plat qui se mange froid, et pour elle, il sera congelé, c'est tout... Seiwa, la fille qui prévoit toujours d'assassiner son père un jours, mais qui ne le fait jamais. Ouais nan, les gorilles qui s'occupent de lui l'abattraient en moins d'une seconde, c'est pas vraiment une bonne idée de le tenter, mais au moins y penser soulageait un peu ses pulsions meurtrière envers cet homme. Penser à tout ça était une mauvaise idée, heureusement qu'elle réussit a les chasser a la seconde où la jeune femme répondit à sa question. C'est bien ce qu'elle pensait, une nouvelle aussi, du moins très récemment arrivé, ce qui allait être mortellement ennuyeux. Il fallait partir a la découverte des salauds qui allaient faire des choses sûrement interdites sur les humains, pour les remettre dans le droit chemin. ou peut être pas, peut être qu'ils allaient justement être tellement gentil que ça serait troublant et que ça les obligeraient a agir correctement... Ouais... Seiwa était pas prête a se laisser manipuler ou faire par quelqu'un. C'était mort. Elle lâcha sans faire attention.
-Oh t'inquiètes pas, ils ont dût avoir un rapide briefing avec nos casiers judiciaires. Et puis ça se trouve, ils ont peut être eux aussi des choses a se reprocher...
Règle numéro une dans un univers hostile : ne jamais sous-estimer l'ennemie. Cela serait une mauvaise idée, et ça, Seiwa l'avait apprit a ses dépend, mais elle ne ferait pas deux fois la même erreur. Un homme avertit en vaut deux, alors une femme avertit en vaut quatre. C'est juste une question de mathématique. Seiwa était peut être une grande gueule, mais elle réfléchissait aussi, malgré ses petits problèmes d'addiction, c'était pas pour autant que son cerveau était bouffé depuis le temps. La pauvre petite Seiwa allait redoubler d'attention, d'ailleurs première mission : faudrait qu'elle repère si il y a des caméras, et si il lui est possible de se barrer hors de la chambre la nuit. Pourquoi? Parce que Seiwa était une espèce de Chat Sauvage et Nocturne. Mais elle se contenta de planter ses yeux sur la jeune demoiselle qui lui demandait d'où elle était. Non ce n'était pas une mauvaise question, seulement... Elle était étrange. Elle répondit uniquement
- Bah écoutes, t'est au Japon, par définition, il n'y a pas beaucoup d'étranger, merci a Ieyasu. Je suis née, et j'ai grandie dans ce pays, en effet. Mais fait attention a toi, les petites européennes en font fantasmer plus d'un... Soit disant qu'elles sont super cochonne. J'ai toujours pas comprit pourquoi on dit ça, mais fait gaffe.
Ce qui était marrant, c'est que pour l'instant, Seiwa n'avait même pas encore a mentir en utilisant un pronom masculin, puisque tout était largement ambiguë. Sauf si je me trompe xD. Sei eut un léger sourire étrange sur les lèvres, et tant pis si la jeune demoiselle croyait qu'elle avait affaire a un bishonen pervers... Ce n'était pas vraiment du tout le cas. En tout cas une chose était sûr, Seiwa connaissait un peu l'histoire de son pays, Ieyasu Tokugawa, a fermer les portes du Japon a tout les occidentaux durant les années 1600. Il trouvait les gens a la chevelure rouge trop pirates. C'est à dire que les Hollandais et les Anglais surtout, se conduisaient comme des barbares, et que c'était pour ça que l'empereur Ieyasu les avaient tous mis a la porte du Japon. En plus c'était pratique, maintenant, on voyait de suite qui était Japonais ou non. Le seul problème c'est que pour une fille d'ambassadeur, elle n'avait jamais, mais jamais quitter le pays. C'était bizarre, et pourtant c'était la vérité, il fallait aussi dire que son père s'en branlait comme de l'an 40 de sa pauvre fille. Cela n'aidait en rien.
-Et sinon, tu étais où avant d'atterir dans ce trou perdu?
Noter le "Tu étais où?" et pas le "Tu faisais quoi". On ne veut pas savoir ce qu'elle a fait pour arriver ici, Seiwa essayait juste de faire la conversation, et il semblait fort évident qu'elle n'était pas vraiment doué pour cela xD mais elle se débrouillait un peu.
Sujet: Re: Qui va me supporter ? [PV Seiwa] Lun 31 Mai - 19:26
-Oh t'inquiètes pas, ils ont dût avoir un rapide briefing avec nos casiers judiciaires. Et puis ça se trouve, ils ont peut être eux aussi des choses a se reprocher...
Leur casiers judiciaires... Rien que de penser qu'elle en avait un... Enfin bref, en même temps, c'est normal, après ce qu'elle avait fait... Elle allait trainer ça toute sa vie derrière elle, comme un boulet. Parce qu'elle n'en était pas fière, loin de là. Mais elle assumait, de toutes façons, que pouvait-elle faire d'autre ? Elle n'en aurait rien eu à faire de tuer les voisins par exemple, mais là c'était sa famille. Mais pour la loi, cela ne changeait rien, alors autant le prendre (pour les autres en tous cas) de la même façon. Comme un "rien à foutre" qui n'était réel que pour les autres. Se retrouver ici n'était peut-être pas la meilleure chose qui pouvait lui arriver, mais ce n'était certainement pas la pire. Elle avait quand même réussi à échapper à la prison, ce qui était, vu les circonstances, exceptionnel. Elle n'aurait pas deux chances comme celle la. Mais de là à dire que la violence qu'elle avait en elle allait se taire grâce à sa présence dans cet endroit... Elle n'aurait pas parié là dessus. Depuis toute petite, elle sentait cette violence, elle essayer de l'enfouir en elle, mais parfois elle sortait sans qu'elle ne puisse rien contrôler. Essayer de restreindre au maximum ses excès de violence la mettait dans un état de fatigue psychologique intense... Elle avait l'impression de ne pas être seule dans ce corps, comme si quelque chose en elle voulait voir souffrir les autres, voulait se défendre du mal qu'on ne lui aurait pas encore fait. "Le démon est en toi", voila ce que disait sa mère, à chaque fois qu'Elena avait gravement blessé quelqu'un. Et ce putain de démon n'était pas près de sortir de là. Malheureusement... Même si parfois il lui était très utile, il s'avérait très lourd à porter la plupart du temps. Heureusement, de l'extérieur, Elena ressemblait à n'importe quelle fille européenne de son âge, en gros à une fille superficielle et assez fragile...
-Bah écoutes, t'est au Japon, par définition, il n'y a pas beaucoup d'étranger, merci a Ieyasu. Je suis née, et j'ai grandie dans ce pays, en effet. Mais fait attention a toi, les petites européennes en font fantasmer plus d'un... Soit disant qu'elles sont super cochonne. J'ai toujours pas comprit pourquoi on dit ça, mais fait gaffe.
- Tu n'as jamais dû aller en Europe alors, parce que tu comprendrais pourquoi on dit ça... Heureusement ce n'est pas vrai pour toutes les Européennes... Enfin pas pour moi spécialement... Et je sais me défendre, alors pas besoin de faire gaffe comme tu dis
La jeune femme sortit cela avec un sourire, avec humour en fait. Ça la faisait rire de voir la réputation (pas totalement fausse en fait) des Européennes au Japon. En Europe, les Japonais avaient à la fois un côté fou passionnant et un côté strict chiant. Assez paradoxal, mais la jeune femme aimait penser qu'ils avaient tous ce grain de folie qui fait tout le génie du Japon.
-Et sinon, tu étais où avant d'atterir dans ce trou perdu?
- En France, au lycée, comme toutes les filles de mon âge normalement constituées... Et après, une chose en entrainant une autre, ben on m'a mise ici, considérant que j'y étais moins dangereuse qu'ailleurs... Un point de vue comme un autre... Et toi ?
Sujet: Re: Qui va me supporter ? [PV Seiwa] Lun 31 Mai - 20:14
Seiwa ou l'innocence pure. Oui, on pouvait être innocent, et n'être pas un ange. Ce qui était le cas de Seiwa, même si comparé a la jeune Elena, elle ressemblait quand même a une jeune fille modèle. Oh, oui je sais ce qu'on va dire, être Junkie ce n'est pas vraiment être modèle, mais c'est toujours moins flippant que de tuer sa famille, hein? Et puis, chacun avait ses petits secrets, et les cachaient au monde, alors a quoi bon cracher sur les autres? Seiwa eut un léger sourire, très léger, quand la jeune demoiselle lui expliqua plus ou moins que ce qu'on disait sur les Européennes étaient plus ou moins vraies. Non, elle n'avait jamais quitté son pays natal, et ce n'était pas faute de vouloir se tirer loin. Mais même si elle l'avait voulu, elle n'aurait jamais pu. Son père aurait été capable de demander aux gens de l'empêcher de quitter le territoire. Alors à quoi bon essayé? Seiwa n'était plus une enfant et depuis bien longtemps, elle avait perdue ses illusions de petite fille. Son père allait lui rendre la vie infernale, et ça, elle en était pleinement consciente. Mais Seiwa était Seiwa, et il fallait s'attendre a quelques petites surprises. La pauvre Seiwa, aurait préféré être internée, plutôt que dans cet endroit où il avait sûrement des gens plus dangereux qu'elle dans le coin. Elle haussa les épaules et répondit indifféremment.
- Dans un apart miteux avec la personne qui partageait ma vie, ainsi qu'une grande famille. Et maintenant je suis ici, avec des inconnus, tout ça parce qu'un Con a décidé que je ne n'étais pas acceptable.
Seiwa n'entra pas plus dans les détails. A quoi bon parler de son père? Elle le haïssait tellement qu'il valait mieux ne pas en parler, en plus du fait que de s'ouvrir trop avec quelqu'un pouvait être dangereux. Quoi? Il ne fallait pas s'indigner qu'elle compte se protéger. Seiwa n'était pas dangereuse pour les autres, seulement pour elle, elle se détruisait la santé, et surtout son coeur avec ses vilaines substances. Mais ça, c'était pas vraiment la grande priorité de son Papounet qui préférait juste qu'elle ne lui fasse pas honte, et qu'elle disparaisse, pour revenir en gentille petite fille adorable et maniable. Ce qu'elle ne serait jamais. La pauvre petite Seiwa n'était pas très passionnée par ce qu'elle disait. Elle et les conversations, c'était pas son style, tant qu'elle n'avait pas un but précis, et qu'elle ne savait pas où elle devait aller, c'était le flou artistique du babillage. Elle soupira et se leva sur le lit. Pourquoi? Parce que, elle avait envie, et qu'elle se faisait royalement chier. Fallait pas chercher, elle avait envie de cloper en plus, mais elle ne faisait que jouer avec son briquet, comme toujours, chaud, froid, chaud, froid.. Flamme, pas flamme, Flamme, pas flamme. xD. Ouais, les habitudes ça se faisaient souvent a l'insu de la personne. Elle lança alors dans l'air.
- Et sinon tu occupes le derniers lit aussi? Ou il va y avoir une autre personne qui va nous rejoindre? J'aurais préféré une chambre seule personnellement, pas toi?
Bah quoi? C'était son père qui voulait absolument la mettre dedans. Soit disant pour qu'elle se socialise, mon cul. C'était surtout pour que quelqu'un puisse la voir quand elle prenait ses petites doses de drogues ouais! D'ailleurs, il faudrait qu'elle parte en chasse d'un endroit tranquille ou être seule, pour ses moments-là. Elle soupira une nouvelle fois, attendant la réponse de la fille. Oui Seiwa soupirait beaucoup, mais elle avait des petits problèmes en ce moment, avec sa petite respiration. Et oui, madame ne sait pas encore qu'elle est malade xD.
Sujet: Re: Qui va me supporter ? [PV Seiwa] Lun 14 Juin - 15:16
Qu'allait-il bien pouvoir se passer ici ? Plus les minutes défilaient, plus Elena se le demandait. Elle avait été placée ici "pour son bien et pour le bien de la communauté", mais cela ne voulait pas dire grand chose. Cela n'expliquait pas ce qu'il allait se passer pour elle, ce qu'on allait lui demander dans ces lieux, combien de temps cette "aventure" durerait et surtout... Allait-elle un jour pouvoir revenir à la vie réelle ? Allait-on la laisser partir, vivre sa vie ? Après tout, tout cela n'était peut-être qu'un piège. On leur laissait croire que cet endroit allait les sauver, mais peut-être qu'il ne s'agissait juste que d'une prison dorée... Dans laquelle on allait les enfermer pour l'éternité. Rien ne laisser présager quelque chose de positif de toutes façons. C'est vrai que rien ne laissait présager forcément quelque chose de négatif, mais la jeune femme préférait se méfier plutôt que d'être crédule. Mais pour le moment, elle n'avait pas le temps de penser à tout ça. Car en ce moment, une personne, son (sa) colloc' en devenir, tentait d'avoir une conversation avec elle. Oui, tentait. Parce qu'il paraissait évident que, d'un côté comme de l'autre, il n'y avait pas plus de volonté que ça de connaissance. Cette personne lui dit où elle était avant...
- Dans un apart miteux avec la personne qui partageait ma vie, ainsi qu'une grande famille. Et maintenant je suis ici, avec des inconnus, tout ça parce qu'un Con a décidé que je ne n'étais pas acceptable.
C'était pas super précis, mais elle devrait s'en contenter apparemment. Et puis, libre à chacun de dire ce qu'il avait envie de dire. Elena n'avait pas été plus explicite que ça, après tout. La communication n'allait pas être des plus faciles, mais cela, la jeune femme d'en fichait royalement. Elle n'était pas là pour se faire des amis. Elle était la parce qu'on l'y avait obligée, point.
- Et sinon tu occupes le derniers lit aussi? Ou il va y avoir une autre personne qui va nous rejoindre? J'aurais préféré une chambre seule personnellement, pas toi?
- Il y a trois lits, alors je suppose qu'on attend encore quelqu'un. Reste à savoir qui et quand cette personne voudra bien venir. Enfin, si elle ne vient jamais, c'est pas plus mal non plus... J'aurais aussi préféré avoir une chambre seule... Je suppose qu'ils veulent qu'on se socialise ici... Conneries...
Sujet: Re: Qui va me supporter ? [PV Seiwa] Dim 27 Juin - 2:23
Seiwa aimait peu être précise. Personne n'avait vraiment de savoir pourquoi elle était ici. Imaginez, une fille dans son genre, qui n'as pas fais grand chose de mal, mise dans un endroit avec des Serials Killers, ou ce genre de personne dangereuses. Le seul crime qu'elle avait commit on ne pouvait pas vraiment le lui reprocher. Le reste, qui se souciait de savoir quelles maisons elle avait pu cramer, ou le nombre de kilos de Drogues qu'elle avait pu passé a 13 ans? Il fallait être réaliste, si elle était ici, c'était juste a cause de l'image de son père. Il voulait sûrement montrer qu'il savait gérer sa fille... Ou un de ses trucs dans ce goût-là, pourtant tout ce qu'il avait su faire, c'était de l'ignorer, et l'enfermer loin de toute civilisation. Mais croyez bien que Seiwa, toute droguée qu'elle pouvait être, avait des ressources. Et ça, elle en userait beaucoup, c'était une certitude. Tout le monde était ici par obligation, personne ne pouvait avoir envie de venir ici, même pour travailler. C'était du suicide social, en plus d'être dangereux, et peu gratifiant connaissant très bien le caractère de certains de ses congénères. Seiwa était peut être pas toute blanche, mais certaines de ses connaissances viraient plus noires que noires. La réponse de la jeune demoiselle a sa demande, ne lui plaisa pas vraiment. Déjà qu'elle ne supportait pas de devoir partager sa chambre avec une personne, il y en aurait deux. Le premier problème de Seisei? *Comment allait-elle pouvoir se "réapprovisionner" en drogue, si elle était surveillée par deux personnes?* C'était un peu emmerdant, et clairement, la première chose que Seiwa ferait, serait de s'assurer que personnes ne la filmait, ni ne se trouvait dans le coin, parce que, elle devait bien avouer que de toute façon... C'était jamais très sex de se réapprovisionner, comme elle aimait dire. Et puis, si un de sbires le savait, ça risquait de remonter chez son connard de père, et là, elle entendrait parler du pays. Il avait vraiment de la chance de l'avoir enfermée dans cet endroit! Malgré elle, Seisei ne put s'empêcher de laisser une petite pensée personnelle s'évanouir dans le silence. -Pff, C'est ça, on va tous devenir amis. Et puis quoi encore? On va devenir sage, et on pourras sortir d'ici? On fera des réunions Tuperwares aussi pendant qu'on y est. Sérieux, c'est du foutage de gueule. J'ai un peu autre chose a faire que de me plier a leurs règles, même si ils me le demandent gentiment. Pfff
Bon certes, elle ne l'avais pas dit très fort non plus. Mais Seiwa avait du mal avec la notion de respecter quelqu'un d'autre qu'elle-même. C'était une fille gentille, mais fallait pas lui demander la lune! Elle comptait pas devenir sage, et encore moins faire ce qu'on lui demandait. Et puis, clairement, il fallait qu'elle ou Doku sortes très vite de leurs prison, pour qu'ils puissent retournés s'occuper de leurs business. Fallait pas être née de la dernière pluie pour comprendre, que la place de Seiwa n'avait en rien été l'école, et ne serait sûrement jamais la gentille fille de Diplomate. Et celui qui croyait encore a ses conneries, se mettait le doigts dans l'oeil, et pouvait largement rayer le mot "possible" de son cas. Seiwa était un cas désespérée, une enfant orpheline, qui s'était débrouillée toute seule, sans l'aide de personnes, et celui qui était pas content du résultat, il n'avait qu'à fermer les yeux très forts, et mourir. Elle posa son regard sur la jeune demoiselle, et finit par lui dire, comme ça, comme si c'était normal.
-T'as eut le temps de te promener un peu avant d'atterrir dans cette pièce?
Non c'était pas une façon poli, ou quoi que ce soit de l'invité a sortir dehors. Quoi que ça pourrais. C'était peut être, juste une façon de faire un brin de causette. Remarquez que sa réponse ressemblait assez a celle de la dernière fois. Sur les tortionnaires qu'il pouvait y avoir. C'était mieux de ne pas penser a ce genre de choses. Et puis de toute façon, Seiwa était quelqu'un d'assez monochromes quand elle parlait. Sauf si évidement, vous étiez son petit ami, ou un vilain rival. Tout dépendait un peu. Comme tout le monde quoi. En tout cas, SeiSei réfléchissait déjà a un moyen de se barrer d'ici. Peut être la nuit, elle pouvait s'éclipser discrètement? Ou par delà la forêt? Quitte a faire plusieurs jours de marches, sans boire et sans manger, c'était faisable, du moment qu'il lui restait sa drogue au cas où. C'était une bonne idée tiens. Ce soir, quand tout le monde dormirait, elle irait voir de quoi il retournerais; Qui a dit qu'elle resterait sagement assise a attendre que ça se passe? Non, il fallait défendre sa vie, et son droit a la liberté, nan mais oh! L'était ni folle, ni une meurtrière, ni un danger publique. C'était juste une paumé plus ou moins chef d'un gang qui vendait surtout de la drogue. C'est pas grand chose... heain? xD
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