# Matsumoto Amu #
Feat. [Manabu [SCREW]]

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Identity Card »

• Date de Naissance : 1990年11月11日 - 11 Novembre 1990
  
• Lieu de Naissance : 東京、日本 - Tôkyô, Japon
  
• Nationalité : 日本人 - Japonaise

Evil as Devil »

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Qui a dit qu’une fille se devait d’être femme ? En tout cas, ce n’est pas Amu. Regarder la, la seule chose que vous verrez, c’est un garçon. Et c’est en effet ce qu’elle est, d’une certaine façon. Un corps d’homme, mis à part son sexe, bien entendu. De poitrine, elle n’en a pas, ayant toujours porté des bandes depuis son plus jeune âge. Et même aujourd’hui elle venait à se pas les mettre, vous ne verriez qu’un torse imberbe d’homme, avec des abdos prononcés, à cause de ses divers combats. Elle pourrait avoir toutes les filles à ses pieds, si elle le souhaitait. Mais il est à comprendre qu’elle ne le souhaite pas. Parce que, même si certains pourraient le penser, sa sexualité reste celle d’une fille normale, attirée par les hommes… Encore que, elle-même en doute parfois. Elle n’a jamais été attirée par un homme ou une femme. Elle a juste mis hétéro sur le papier pour faire joli. D’un point de vue plus physique, elle dépasse sans peine le mètre 70, ce qui, pour une japonaise, est quelque chose de magnifique. En revanche, elle ne dépasse pas les 50 kilos sur la balance, et uniquement du muscle. Méfiez vous de ses coups, bien que certains la prennent pour une crevette, elle sait très bien se débrouiller pour vous en mettre plein la tête. Elle vit au masculin et ne s’habille donc qu’en mec. De plus, elle qui n’écoute presque que du Visual Kei, a le style qui va avec. Oreilles percées au possible, un percing sur le menton plus des tatouages se baladant sur son corps, sans compter les habits de ce style si particulier, les lentilles quand l’envie lui prend ou encore les coupes de cheveux changeantes, coloration ou décoloration, coupe excentrique… Oui, il est à comprendre qu’elle a un style, rarement apprécié, mais elle l’assume parfaitement et n’a aucune honte à se balader la tête haute. Même si, en tant que créature nocturne, elle craint beaucoup moins le regard des autres que la plupart des gens. En réalité, elle ne le craint pas du tout. Elle est forte tête et indépendante, et si quelque chose ne lui plait pas dans la façon dont on la regarde, elle n’hésitera pas à aller régler ça à sa manière. Méfiez-vous, elle n’est pas douce.

Loin d’être douce, au contraire, on pourrait plus l’appeler démon. Cachant son sexe pour mieux manipuler les autres, elle n’hésite pas à se battre. Elle est très franche, trop sans doute, et blesse les gens sans même s’en rendre compte ou y prêter attention. La seule chose qui l’intéresse est sa petite personne, et après, si les autres en souffrent, ce n’est pas son problème. Pour l’atteindre et la toucher, il faut vraiment y aller fort. L’impressionner reste accessible, quelqu’un sachant bien se battre peut toujours servir à ses côtés. C’est du moins comme ça qu’elle pense. Pour prendre quelqu’un à ses côtés, il faut que cette personne lui soit utile. Si elle ne l’est pas, ce n’est même pas la peine d’essayer. A quoi bon s’encombrer de connaissances inutiles qui finissent toujours par se croire importantes alors qu’elles sont remplaçables d’un claquement de doigt. Oui, c’est une adepte des amis jetables. Parce que les rares vrais qu’elle se fait, elle les garde à jamais. Sa confiance est très dure à gagner, mais une fois qu’on l’a, elle est aussi très dure à perdre. En revanche, impossible à regagner. Si elle a été trahie une fois, elle ne s’encombrera pas d’une deuxième chance. Elle ne connait pas ce genre de chose. Egoïste et égocentrique, il n’est par contre pas facile de faire partie de ses amis, parce qu’en échange d’une protection sans faille, elle exige l’exclusivité. Elle est jalouse, à tel point que c’en est presque une maladie. C’est sans doute pour cela qu’elle ne veut pas se lier. Elle préfère détester le monde et se jouer de lui que devoir endurer la moindre contrainte.

C’est en effet un modèle de liberté. Elle n’a peur de rien, ne possède aucun point pouvant servir de point de pression, elle vit comme elle l’entend et ne compte se laisser enfermer. Il y a bien sûr une raison derrière tout cela. La délinquante a toujours vécu avec un père incapable de lui témoigner le moindre signe d’affection, préférant l’élever dignement, comme le futur dirigeant d’un grand groupe se doit de l’être. Elle a donc baigné dans l’hypocrisie et le mensonge depuis sa plus tendre enfance. Et le plus grand d’entre eux, fut qu’aux yeux du monde, elle a toujours été un homme. Et ça lui va. Quand son père s’est remarié, elle s’est enfuie de la maison, préférant aller faire sa vie dans les rues. Un jeu très intéressant qu’obliger un père qu’elle détestait à courir après elle, alors qu’il n’avait jamais daigné la regarder et la considérer comme un être humain, juste comme un jouet pratique et utile. L’obliger à faire taire les journaux sur ces travers, la presse people aimant particulièrement son dossier. Combien de scandales avait-elle déclenché pendant son adolescence ? Violence, vol, drogue, alcool, violence encore… Elle n’a eut aucun mal à se faire connaitre en tant que leader d’un gang qu’elle forma elle-même, selon les qualités qu’elle savait apprécier chez ses adversaires. Et bien qu’elle ne parle presque jamais, ne s’en donnant pas la peine, le peu qu’elle dit en compliments est toujours très apprécié.

Mais parce que le jeu ne pouvait pas durer éternellement, il fallu qu’un jour, ça dérape. Sadique de nature, la demoiselle aime faire souffrir et ne s’en cache pas. Bien qu’elle ne tue pas ses victimes, très souvent, elle les abandonne en sang, à se demander si elles sont réellement encore vivantes. Seules quelques rares personnes savent l’arrêter. Sauf qu’un jour où elle rentrait seule, une bande n’ayant pas appréciée le châtiment qu’elle venait de rendre l’a prise dans une ruelle sombre alors qu’elle rentrait à son appartement. Il n’a pas été dur de les battre, sauf qu’elle se ne s’est pas retenue. Deux des garçons étaient armés de couteaux. Elle a fini avec une cicatrice courant le long de son flan. Mais, au lieu de l’affaiblir, c’est cette blessure qui l’a fait passée en mode berserk. Un journaliste qui la suivait dit avoir vu un démon. Elle portait ses lentilles rouges, habillée dans son style si particulier, tapant, encore et encore. Toujours à mains nues, se servant de ses poings pour mieux ressentir la douleur de ses victimes. Elle ne s’est pas arrêtée. Deux morts, trois blessés graves dont un coma. Cinq blessés « légers », quelques côtes cassées, un ou deux doigts, quelques os du visage, dont bien souvent le nez… Léger. Le lendemain matin, elle était en première page de tous les journaux de Tôkyô, ses lentilles rouges ressortant sur une photo en noir et blanc, couverte de sangs, les corps souvent démembrés gisant à ses pieds. C’est à ce moment-là que son père décréta qu’il était temps de l’éloigner du Japon pour quelque temps. Il avait entendu parler d’un pensionnat spécialisé. Il l’y fit entrer, utilisant trois de ses gorilles pour aller la chercher dans son appartement. C’est ainsi qu’elle se retrouva trainer ici. N’allez pas croire qu’elle s’est décidée à se calmer. Elle a le sang chaud, et la moindre remarque, surtout dans un moment où sa colère et sa haine du monde sont à leur summum, serait plus que déplacée. La patience, elle ne connait pas. La gentillesse non plus. Et elle n’est pas prête de changer.

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