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[VII Cardinal Sins//Libre]

Matsumoto Amu
Matsumoto AmuI'll be your worst Nightmare~
Crédit © : Mel
Messages : 28
Date d'inscription : 01/07/2010
Age (IRL) : 31
Scènes violentes ? : Oui
Scènes sexuelles ? : Oui
Localisation : # Wherever you can't find me~
Age du personnage : # 19 ans~
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MessageSujet: [VII Cardinal Sins//Libre] [VII Cardinal Sins//Libre] EmptyMar 13 Juil - 12:33

[VII Cardinal Sins//Libre] Amu-_icon-13-copie-1e4256f & [VII Cardinal Sins//Libre] Amu-_icon-17-copie-1de6b6c
Come and Sink in the Darkness of my Soul.

    La violence, encore et toujours de la violence. C’était l’aura qui entourait la demoiselle qui marchait, la tête haute, dans les couloirs de son pensionnat. Pas la peine d’aller poser ses affaires dans sa chambre, elles y avaient déjà été livrées. Enormément de sacs et de grosses valises, pour tout vous dire. Un sac à dos, pour les affaires personnelles, un assez gros sac contenant pêle-mêle habits et affaires de toilettes, et son sac en bandoulière qui ne quittait jamais son épaule. Non, elle n’avait pas suffisamment d’effets personnels pour avoir besoin de les ranger. Et puis de toute façon, elle ne comptait pas se prêter à ce jeu qu’on voulait lui imposer. Elle aimait la musique, quand elle était assez forte et rapide pour l’entrainer dans d’effroyables combats, dont elle se relevait seule, laissant ses pseudo-adversaires à terre. Ainsi va le monde. Les filles, de nos jours, sont bien plus terrifiantes que les garçons. Surtout quand elles vivent au masculin. Actuellement, comme vous l’aurez deviné, elle était en train de se battre. Ou plutôt d’achever la mâchoire d’un gros bras qui avait cru vaincre la crevette qui répondait sa loi, notre chère Amu. Elle trouvait presque dénuer d’intérêt ce pensionnat. Loin les combats essoufflant, où même elle y laissait des plumes. Loin les bains de sang, caractérisant si bien les nouvelles générations, leur déchéance n’ayant d’égale que leur décadence. Elle s’accroupit au dessus du corps de sa victime, dans un bien piètre état, et murmura quelques mots au creux de son oreille. Un vœu de rétablissement. Non, pas de gentillesse derrière cet acte, juste le désir de reprendre les choses où elle les avait arrêtées, tentant d’éviter un mort quelques jours seulement après son arrivée. Elle se redressant en léchant le bord de son poing dont gouttait un peu de sang. Les quelques spectateurs se dispersèrent en silence sous le regard de leur futur bourreau. Regard si particulier et dérangeant.

    Des lentilles, elle en portait depuis toujours. Mais celles-ci lui donnaient des airs de vampire inavoués, qui suffisaient à laisser hésitant même le plus gros bras du coin. Une rouge, pour bien montrer son goût du sang. L’autre noir, recouvrant tout l’œil, pour la destruction. Fuyez, mortels, rien ne l’arrêtera dans sa quête de distraction. Et pourtant, tous les mortels ne fuyaient pas sur son passage. A l’époque où elle dirigeait presque tous les quartiers de Tôkyô par les bas-fonds, elle avait déjà remarqué sa popularité auprès des filles. Elle s’en était d’abord amusée, les chauffant sans jamais leur offrir le droit à la moindre jouissance. Puis elle les abandonnait à ses plus fidèles compagnons, qui l’aidaient à agrandir son royaume. Elle était le roi. Ils étaient les valets. Et les femmes n’avaient pas leur place dans cet empire. Ensuite, ce jeu l’avait lassée. De ne pouvoir avouer son secret à quiconque avait des désavantages, et elle ne pouvait croquer au fruit interdit qu’avec son plus fidèle valet, son bras droit et la seule personne en qui elle avait confiance. Non pas ami mais homme de main fiable, il était aussi devenu amant, inconnu du monde. Mais désormais, elle devait de nouveau apprendre à composer sans sa présence à ses côtés, le seul qui n’ait jamais réussi à l’arrêter pendant un de ses jeux violents. Ses partenaires de jeu aurait préféré qu’il soit là. Elle aussi. Mais dans ce pensionnat, la seule personne qui la suivant partout était une fille qui se disait prête à tout pour le conquérir, même si elle ne lui servait que de jouet sexuel, vulgaire vide couilles.

    Actuellement, cette demoiselle collait notre héroïne, comme d’habitude. Héroïne qui tentait vaguement de fuir cette présence étouffante, pour s’allonger dans l’herbe et profiter de la douceur de l’air pour faire une petite sieste avant son prochain repas. Une cigarette à la bouche, elle devançait de sa marche rapide son admiratrice. Lassée de ce jeu qui n’en était pas, ni pour l’une ni pour l’autre, elle se tourna vers cette gêneuse. Elle ne l’avait jamais réellement observée. Une fille, japonaise, qui devait être dans ses âges. Après tout, elle pouvait bien lui donner un petit cadeau, prix nécessaire à payer pour sa tranquillité. Elle la repoussa violemment contre un mur, n’écoutant qu’à peine son petit cri de détresse, avant de s’emparer avec violence de ses lèvres. Un plaisir charnel éclata au creux de sa poitrine tandis que sa victime gémissait d’excitation et de peur dans sa bouche. Elle décida de se détendre sur ce corps qui lui était entièrement soumis. Il ne fallut pas longtemps de ce simple baiser pour que la pauvre demoiselle dont Amu ignorait jusqu’au nom, ait du mal à tenir debout. Sans se décoller pour autant, elle l’attrapa par le col et la souleva contre le mur, puis inséra sans plus de cérémonie ses doigts dans l’intimité de la pauvre pucelle. Quelques mouvements de va-et-vient, puis elle la sentit se cambrer. Elle sortit ses doigts, se décollant d’elle pour les lui faire lécher, lui refusant l’ultime plaisir interdit. A peine la délinquante l’eut-elle lâchée que la pauvre victime s’effondra par terre, tremblante d’un désir qui ne serait pas satisfait. Elle aurait sans doute voulu retenir son bourreau. Mais déjà ce dernier s’éloignait, une nouvelle cigarette aussi noire que son âme à la bouche. Elle avait trouvé un peu de distraction.

    C’est avec cette idée en tête qu’elle se dirigea vers le parc. Elle avait réussi à se détendre, relâcher trop de perversion contenu pour un même être, et en plus de ça se débarrasser des gêneurs. C’est forte de ces certitudes qu’elle atteint les prairies verdoyantes, habituellement encombrées de couples en train de se bécoter, mais pas dans ce lieu malsain, ni même à cette heure où la nuit ne tarderait pas à envelopper de son doux manteau le monde, laissant ainsi les créatures les plus dangereuses libres de leurs mouvements. Ce moment où le noir recouvrerait tout et la masquerait des yeux des gens, la laissant plus libre encore que les oiseaux dans le ciel. Voilà ce qu’aimait réellement Amu. Mais la demoiselle devrait encore atteindre une petite heure. Elle s’assit donc au sol, étendant ses jambes face à elle, une nouvelle cigarette, encore, jonchant ses lèvres. Venez, petits agneaux, que le grand méchant loup vous croque.

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